Boudicca (Boadicea)
Je vous avais prévu une jolie note miyazaki-enne et finalement mon scanner ne souhaite pas faire passer les couleurs des aquarelles. Alors en attendant je vais faire votre culture -ne fuyez pas bande de chenapans! ça vous fera du bien!- et je vais donc vous parler d'une figure historique qui compte beaucoup à mes yeux, la reine celte Boudicca (ou Boadicea, comme d'habitude avec les noms antiques, chacun y va de sa propre traduction et tout le monde se retrouve avec une dizaine de noms, comme Dido ou Didon. Mais je m'égare.)
- la chanteuse Enya, à qui l'on doit quelques chansons du Seigneur des Anneaux, a écrit cette "chanson" nommée Boadicea. Je trouve qu'on ressent bien le côté mélancolique de la vie de la reine, et sa fin malheureuse. Mais c'est que j'aime bien les grandes tragédies historique, aussi. -
Bon, donc, Boudicca. Voilà ce que dit, succintement, sa fiche wikipedia:
Dans son testament, pensant s'attirer les bonnes grâces de l'empereur, le roi Prasutagus, le mari de Boudicca, lègue la moitié de son royaume-client à l'Empire vers l'an 60. D'après Tacite[1],[2] et Dion Cassius[3], c'est à la suite de constantes humiliations infligées par les administrateurs romains que Boudicca prend les armes. Les sources expliquent qu'il s'agit du viol de la reine et de ses deux filles, ainsi que sa propre flagellation, qui déclenchent la révolte —– on en extrapole aussi un soulèvement généralisé.
Avec une armée, elle rase la colonie de Camulodunum, ainsi que son récent sanctuaire impérial, le municipe de Verulamium et la ville de Londinium (Londres). Le général romain Suetonius Paulinus finit par remporter la victoire en 61 à Watling Street. Boudicca se suicide avec du poison (pour ne pas subir l'humiliation d'être traînée à Rome).
Et bien j'ai peut-être la larme facile, mais moi je trouve ça beau une femme forte comme ça qui prend les armes et va poutrer du romain. C'est pourquoi elle m'a inspiré ce dessin, depuis le temps que je voulais la représenter...