Angoulême
Ca y est! J'ai fini!
Je participais, avec toute ma classe, à un des concours du célèbrissime festival d'Angoulême. Il fallait faire une histoire complète en trois planches et y ajouter son CV, un portfolio et le reste. Et j'ai réussi à finir dans les temps! Vous y croyez vous? Comme quoi je suis pas bordélique et en retard pour tout!
Alors pour fêter ça, je vous ai préparé une explication de touuuut ce que j'ai fais pendant tout ce temps de dur labeur. N'oubliez pas de cliquer sur les images pour les voir en grand!
Comment ça a commencé...?
Et bien tout d'abord on commence par la recherche d'idée. A la base je pensais faire une histoire de sorcières qui ont tout perdu à la bourse, avec une entreprise magique pour faire des potions et des horoscopes. Puis j'ai dévié vers une histoire de sorcière en particulier qui annonce à son mari qu'elle est au chômage. Et là j'ai commencé à penser à la série "Ma Sorcière Bien-Aimée"...
De là est arrivé la suite, soufflée par mon prof de conception de planches: Se concentrer sur un problème de couple. Il faut trouver une crise de départ et la développer: j'ai alors pensé aux "Bidochons" de Binet. Les premières idées commencent à prendre forme! On a l'esthetique années 60 et la sorcellerie de "Ma Sorcière Bien-Aimée" et on y ajoute la misogynie et les dialogues savoureux des "Bidochons". Et on commence le scénario!
Les premiers découpages se font..
J'ai remarqué que dans la série des années 60, le patron et la femme du patron ont une place importante. J'ai alors imaginé tourner l'intrigue vers un repas avec ces mêmes personnages pour accuser le retard de l'héroïne. Et j'en ai profité pour faire quelques recherches de personnages en couplant les pin-up de l'époque avec le personnage en dessin-animé du générique de la série "Ma Sorcière Bien-Aimée"...
Mais mon prof n'a pas vraiment accroché à cette suite, elle n'était pas assez percutante. On a alors beaucoup réfléchi et on a décidé de rester sur la matinée tout en faisant des trois minutes de retard du début quelque chose qui décale tout. Ainsi en le reveillant à 7h15 au lieu de 7h12, le mari n'a plus le temps de faire tout ce qu'il répète méthodiquement chaque matin, habituellement. On accentue le côté année 60 bien cadrées ainsi et la misogynie avec les dialogues. C'est très dur, les dialogues, à mettre en place, car ce sont eux qui donnent toute la vie et toute la vraisemblance à la planche. Un mot qui sonne faux rend toute la planche mauvaise. J'ai trop tendance à tomber dans l'explicatif, heureusement qu'il y a des gens pour me relire...
Et voilà les derniers découpages! Vous noterez que j'ai changé la fin...
Après une dure journée de travail (9h30-22h30) j'ai enfin terminé mes trois planches, mais je n'ai pas eu le temps de les mettre en couleurs. J'ai envoyé tels quels les originaux, alors il n'y a plus qu'à croiser les doigts...
Les voici!
TADAAAM! Oui, je sais, tout ça pour ça.
Et demain, des croquis de mes 4h de nus (encore!) d'aujourd'hui! Enjoy!